entrepreneur et malade

Retour d’expérience – maladie, comment j’ai adapté mon organisation

Aujourd’hui je t’écris un article un peu différent des autres. Un article que j’ai bien hésité à écrire.
J’ai hésité, non pas parce que je ne suis pas sûre qu’il te soit utile (je suis convaincue du contraire, que tu sois entrepreneure ou non), mais parce que je me suis demandé comment aborder ce sujet, qui n’est pas confortable pour moi. Une corde sensible.
Parce qu’il s’agit de MALADIE.

Et que longtemps, j’ai culpabilisé à chaque fois que je tombais malade. En me disant que j’en avais trop fait, que je ne m’étais pas assez écoutée, que je n’avais pas assez pris soin de moi, de mon sommeil, de mon hygiène de vie, de mon niveau de stress…

Que je n’étais pas assez éveillée spirituellement (le rêve de l’éveil spirituel ultime !)

Surtout que mon naturel à moi, c’est d’être toujours à fond, et que j’ai terminé au bord du burn out après des années de suractivité. (léger passif)

Et pourtant…

Credit Photo : Talented-Girls

Et pourtant, la maladie fait partie de la vie. Tomber malade fait partie de la vie !
En lien avec ton hygiène de vie, avec tes émotions… parfois oui, et parfois non. 

Dans tous les cas, ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut pas tout contrôler !
Et ça aussi, c’est la vie (attention, je ne dis pas que pour autant il faut tout laisser filer, nuance ^^)

L’admettre est une bonne étape pour lâcher Jean-Bernard. Jean-Bernard, tu sais, c’est ce perfectionnisme qui pointe toujours le bout de son nez au bon moment (celui qui veut que tu sois parfaite en étant toujours en pleine forme, souriante ; le même qui veut que tu sois 100% zéro déchets ou une minimaliste accomplie. Tu le reconnais, Jean-Bernard ?)

Bref, être malade, déjà, c’est pas marrant.
Donc OK pour comprendre d’où ça vient, mais pas pour s’en mettre double couche et culpabiliser.

Dans mon cas, je ne savais pas si les baisses de tension (et le vertiges et la fatigue intense qui allaient avec) allaient durer 1 semaine, 1 mois, 6 mois ou 1 an.
Oui parce que (sans grande surprise), les médecins généralistes ne voyaient pas d’où ça pouvait venir. Et qu’on suspectait une mononucléose (tu sais, la maladie du baiser ^^).

Comment faire ?

entrepreneur et malade - La forêt qui pousse

Bref, comment s’organiser lorsqu’on est malade, qu’on ne sait pas combien de temps ça va durer, et qu’on a des clientes, différents projets sur le feu et une vie de famille bien remplie (et le lave-vaisselle qui nous lâche, accessoirement ^^).

Ma réponse : 

On élague !
Et on priorise dès le début, quitte à élaguer davantage si ça dure.

Personnellement, j’ai priorisé sur :

  • les séances avec mes clientes
  • un accompagnement en cours pour lequel j’avais investi 1 500€ (et encore j’ai décalé une séance…)
  • un léger suivi de la vie coopérative de notre école associative
  • les soirées en famille

Le reste a sauté ou été mis en pause :

  • écriture de mon livre en attente
  • j’ai décidé de fermer les inscriptions au Bivouac d’automne et de ne le réserver qu’à mes clientes pour ne pas avoir à gérer/déléguer la comm et le suivi des inscriptions. Si tu étais intéressée, le Bivouac d’hiver arrive bientôt. 😉
  • le brief pour le montage des vidéos des incroyables femmes inspirantes que j’ai interviewées
  • et plein de petits projets qui pouvaient attendre

Et j’y suis allé plus mollo sur mes rôles à la maison (on se répartit les tâches, je suis responsable Linge par exemple ^^, donc autant te dire qu’on a eu quelques matins à chercher les chaussettes propres… mais bon, rien de bien grave)

Prioriser sur l’essentiel : toi et ta santé 

entrepreneur et malade - La forêt qui pousse

Ce qui m’a permis d’avoir plus de temps pour les rendez-vous médicaux, pour me reposer et me renseigner pour me faire recommander des professionnels qui sauraient m’aider.

Pour que ça se passe le plus sereinement possible, j’ai prévenu autour de moi de ce qui se passait, notamment mes clientes. Leur accompagnement n’a pas été impacté, mais je trouve important de démystifier l’image de l’accompagnatrice qui va toujours super bien, parfaite jusqu’au bout des doigts de pieds (qui fait culpabiliser à mort, alors qu’en fait, on est tous des être humains !)

Ce qui m’a beaucoup aidée aussi, c’est l’organisation que j’ai mise en place depuis un petit moment, qui fait que je peux encaisser la maladie (la mienne, celle de mes enfants) ou tout autre “imprévu” (je mets des guillemets parce qu’on peut prévoir qu’on va avoir des imprévus dans la vie, même si on ne sait pas quoi ni quand… ) sans que ce soit la guerre atomique. C’est chiant, bien sûr, je ne vais pas te mentir, mais on s’en sort bien.

Bref. Aujourd’hui je vais bien (et non, ce n’était pas la mononucléose ^^), et je suis contente d’avoir pu prendre le temps de me soigner correctement.

Si tu es dans cette situation en ce moment, sache que tu n’as pas à culpabiliser d’être malade.

Tout ce que je te recommande, c’est de lever le pied au plus tôt (il n’y a pas mort d’homme, comme dirait ma mère) et, lorsque tout ira mieux, de mettre en place une organisation qui te permette d’accueillir les imprévus dans ta vie.

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