changer de nom de projet

Mon projet évolue : je change de nom ou pas ? Mon retour d’expérience – Partie 1

Partie 1 : POURQUOI changer de nom de projet ?

Comme tu le sais, en cette rentrée 2019, La petite fourmilière devient la forêt qui pousse ! Dans cette série d’articles, je te partage mon retour d’expérience en toute transparence : pourquoi j’ai fait ça, comment j’ai fait concrètement pour trouver un nom aligné avec la raison d’être du projet, et ce que ça implique de changer de nom. J’espère que ça t’éclairera dans tes choix si toi aussi, ton projet a évolué.

Pour commencer : où nous en étions, mon activité et moi,
lorsque j’ai décidé de changer le nom de ma marque
(oui, le nom de notre activité, c’est une marque ^^)
.

Trois ans ½ après avoir lancé mon activité, je me sentais très très à l’étroit dans la PETITE fourmilière (bien cachée, sous terre ^^), à un moment où je sentais que j’avais un message vraiment fort à partager et l’envie de la partager le plus possible.

J’avais aussi beaucoup appris, beaucoup évolué… et mon activité aussi. ^^ 

Je te fais un panorama de là où on en était lorsque j’ai pris la décision d’en changer de nom, au début de l’été :

J’avais choisi le nom “La petite fourmilière” 5 ans plus tôt, alors que j’étais encore salariée et qu’on trippait avec Sébastien, mon compagnon, à imaginer proposer des services qui déboucheraient ensuite sur la création d’une coopérative intégrale, pour créer des alternatives pour touuuuuuuuuuuuuuuus les domaines de notre vie quotidienne : médecine, alimentation, transport, énergie, éducation….

Ca faisait officiellement 3 ans ½ que je m’étais lancée en tant qu’entrepreneure, après 1 an ½ de formations et expérimentations bénévoles autour des questions de “comment on s’organise de manière plus horizontale dans nos associations et coopératives”.
J’ai créé La petite fourmilière sans Seb parce qu’on s’est rendu compte que c’était plus léger pour nous d’avoir chacun notre activité, même si on reste partenaires et qu’on se soutient beaucoup. (Grand sujet, en passant, l’entreprenariat dans le couple. Dis-moi si ça t’intéresse que j’aborde ce sujet plus longuement.)

Les grosses évolutions que mon projet a connu en 3 ans ½
(et moi aussi, avec lui !) :

Mes clients

Au début, je ne faisais “que” de l’accompagnement à la coopération : j’intervenais dans des structures (surtout associatives ou coopératives) :

  • j’animais et facilitais des temps d’intelligence collective ;
  • je les formais aux méthodes coopératives (pour prendre des décisions à plusieurs, faire des réunions plus courtes et efficaces tout en permettant à chacun de s’exprimer, pour mieux se répartir les tâches, …) ;
  • je les accompagnais à trouver l’organisation collective adaptée à leurs besoins.

Puis j’ai reçu des demandes de partage d’expérience d’entrepreneurs, enfin surtout d’entrepreneurEs, qui m’ont rapidement donné envie de proposer un accompagnement spécifique (qui s’est étoffé avec le temps).

Toutes ces expériences concrètes, dans la vraie vie, avec de vrais clients, m’ont aidée à clarifier qui je voulais particulièrement aider.
Parce que OUI… je pouvais me dire que j’accompagnais tout le monde… mais en fait NON. Je voyais bien qu’avec certaines personnes, certains collectifs… c’était beaucoup plus fluide, agréable et efficace qu’avec d’autres.

Tout simplement parce que j’ai ma propre manière d’accompagner et qu’elle ne peut pas convenir à tout le monde. (comme toi, comme nous tous, d’ailleurs !)

Et plutôt que de me contorsionner à chaque nouveau client, de me disperser et réinventer la roue à chaque fois… j’ai fait le choix de réserver mon temps, mon énergie et mes ressources pour les clients dont je me sens le plus proche. Mes clients idéaux (soyons fous !).

Et mes clients idéaux… ce sont en fait des clientes idéales. ^^
Ca a été d’ailleurs une sacrée étape d’accepter de ne m’adresser qu’aux femmes. Flippant et en même temps quand je vois l’énergie que ça a libéré depuis, je ne le regrette pas une seconde ! (ne serait-ce que lâcher l’écriture inclusive, c’est tellement plus léger !)

Des femmes…

  • écolo et engagées qui veulent faire bouger les lignes
  • multipotentielles : des exploratrices qui adorent découvrir et partager leurs découvertes.
  • qui sont en action et qui aimeraient bien porter un peu moins lourd sur leurs épaules et arrêter de se sentir dispersées et en suractivité
  • qui veulent réussir à prendre du temps pour elles, sortir du tourbillon et éviter le piège de l’agenda millimétré comme une feuille à petits carreaux.
  • qui veulent s’autoriser à gagner l’argent dont elles ont besoin pour vivre (et pas seulement survivre) et faire ce qui les nourrit : suivre des stages de développement personnel, voyager, manger au restau (bin oui, c’est chouette aussi !), voir un naturopathe ou une praticienne en ayurvéda régulièrement pour prévenir plutôt que guérir, inscrire leurs enfants dans l’école alternative qui les fait vibrer…
  • qui portent un projet POUR construire un monde auquel elles croient
    (plutôt qu’en lutte CONTRE un système à abandonner. Pas de jugement de ma part, chacune agit où c’est juste pour elle, mais les projets de “lutte contre…”, j’ai expérimenté, et ce n’est clairement plus une énergie qui m’attire) 
  • optimistes, déterminées et prêtes à dépoter. Qui croient que leur rêve est possible (même si elles ne savent pas encore comment ^^), qui veulent vraiment avancer et ont besoin d’aide pour prendre de la hauteur pour sortir le nez du guidon, prioriser, aller vers les actions les plus légères, nourrissantes et efficaces.
  • qui veulent que leur(s) projet(s) leur ressemble et soit adapté à leur vie (et non l’inverse) et qui sont prêtes à le créer sur mesure, en dehors des cases.

Des femmes entrepreneures
Des femmes fondatrices ou coordinatrices de projets à plusieurs, dans la coopération.
Et aussi… évidemment… à la rencontre des 2 : des femmes qui ont fondé un projet collectif avec l’intention d’en faire leur source de revenus. 😉

Tout ça… j’aurai été incapable de le savoir sans avoir expérimenté de travailler avec toutes ces personnes. D’ailleurs ma cliente idéale s’affine et évolue encore et toujours, parce que moi-aussi j’évolue ! 

Et que comme dit le proverbe 

“on attire à soi les personnes qui nous ressemblent” ! 😉

Mes offres

changer de nom de projet papillon

Alors là, c’est facile, quand je me suis lancée, je n’avais pas d’offre ! Je pense qu’il m’a bien fallu 1 an ½-2 ans avant de sortir de l’étape d’exploration (je bossais avec quasiment toutes les personnes qui venaient vers moi et je leur proposais à chaque fois un programme sur mesure).

J’avais l’impression que c’était le seule manière de répondre à mon besoin de liberté et à mon envie de faire chaque jour des choses nouvelles.

En réalité, ça générait beaucoup de stress pour moi, beaucoup de préparation, de contorsion pour m’adapter, de négociation (et plein d’autres mots en -ion ^^).

Ce qui m’a permis de créer un format d’accompagnement, c’est de clarifier avec qui j’aime travailler, et les problématiques :

  • qui touchent ces personnes que je veux aider
  • qui me touchent le plus (auxquelles je veux contribuer)
  • pour lesquelles c’est le plus facile pour moi d’apporter une solution

Au moment où je t’écris, j’ai 4 formats :

  • l’accompagnement en profondeur, de 8 mois, avec des temps individuels, des temps collectifs et des actions guidées à faire entre les séances
  • la journée immersive avec moi, en solo
  • la formation Les clefs de la coopération
  • et un accompagnement de 3 mois, ciblé sur une problématique bien précise que je ne propose que dans certains cas, en séance découverte…

Ces offres, ce sont des bases.
Elle me permettent de me concentrer sur l’essentiel, sur ce qui est vraiment important pour ne pas se disperser.
Et comme tout est déjà posé, formalisé, je sais que je suis vraiment dispo pour me concentrer sur les singularités de mes clientes.

L’avantage, c’est qu’une fois créée, cette base existe, sans besoin de la recréer à chaque fois (ça, ça me fait gagner un temps fou !).
Et puis je sais que c’est ce qui fonctionne, et ce que je peux améliorer régulièrement facilement (comme par exemple lorsque j’ai ajouté des rencontres collectives aux séances individuelles). Ca rend l’accompagnement de plus en plus qualitatif.
Un cercle vertueux ! 

Je prend le temps de détailler tout ça parce que moi-même j’étais très réticente à l’idée de créer des offres, lorsque je me suis lancée, et peut-être que tu te dis la même chose.
Je pensais vraiment que c’est en créant quelque chose de nouveau à chaque fois que je pouvais faire du sur-mesure de qualité.
Avec l’expérience, aujourd’hui je vois que c’est vraiment l’inverse qui se produit.

Voilà pour le contexte ! 

2 choses qui m’ont aidée à passer à l’acte 

changer de nom de projet forêt

Bon… j’ai évolué, mon activité a évolué… OK, mais ce n’est pas une raison de changer de marque, refaire un logo, racheter un nouveau nom de domaine… si ?

Non…clairement !
Déjà parce que ça prend des ressources de changer de nom : du temps, de l’énergie, de l’argent.
Et puis quand on a construit une communauté, un réseau avec qui de vrais liens sont créés, changer de nom tous les 4 matins est juste la meilleure manière de faire flipper tout le monde (et de les perdre en route)

Si j’ai décidé de changer le nom de ma marque, c’est avant tout parce que je ne supportais plus le nom de La petite fourmilière. C’était physique. 

Comme une ancienne mue devenue trop petite, qui restait collée et qui empêchait le projet de prendre vraiment son envol, d’être pleinement ce qu’il devait être. C’est difficile à expliquer, c’était vraiment un ressenti très fort, que j’ai observé pendant plusieurs mois, et qui s’intensifiait !

Et alors le pompon, qui a vraiment aidé le passage à l’acte, c’est le blocage de ma page Facebook !

Tu le sais déjà si tu me suis depuis un moment : pendant plusieurs mois, je ne pouvais plus mettre de lien venant de mon site internet (ou de mon blog) sur Facebook : ni en post, ni en commentaire, ni en message. Rien !

Il était aussi quasi-impossible de partager les posts de ma page. 

Impossible d’avoir des explications de Facebook. C’est simplement quelque chose qui peut arriver à chacun de nous.

Ca m’a permis de m’interroger sur la place de Facebook dans ma communication, et de tester des alternatives possibles, ce qui est vraiment intéressant… 

Et avant de lâcher ce réseau social, j’ai quand mêm voulu tester ce que ça donnerai avec un nouveau nom de domaine.
Et une nouvelle page Facebook.

Et là… magie ! Après des mois de blocages, je peux de nouveau partager facilement mes articles et interviews, et ça, c’est top !

Dans le prochain article, je te partagerai :

  • la méthode que j’ai utilisé pour choisir un nom qui colle avec la raison d’être de mon activité – tout ce qu’implique un changement de nom
  • comment j’ai mis à jour ma communication 

Et toi, c’est quoi le nom de ton projet ?
Qu’est-ce qu’il veut dire pour toi ?
Raconte moi en commentaire !

>> Lire la suite de l’article ICI

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