illustraion la foret qui pousse entreprendre ethique

5 questions à te poser pour entreprendre avec ETHIQUE.

Comment faire, lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat pour contribuer à des projets qui ont VRAIMENT du sens, pour aller dans la « bonne » direction ? (= celle qui est juste pour nous, avec passion, sans se cramer)

Parce qu’on ne va pas se mentir, très souvent, le premier réflexe, lorsqu’on créé son activité, c’est :

  • de regarder ce que font les autres professionnels qui font la même chose que soi. (Ou presque, parce qu’on a tous nos singularités) Et s’aligner dessus (format d’offres, tarifs, horaires…)
  • de commencer par demander à ses (futurs) clients ce qu’ils veulent. Comme services, comme tarifs, comme manière de travailler…

Bref… de poser les bases de son activité en commençant par se tourner vers l’extérieur !

Développer son activité en se tournant vers l’intérieur VS vers l’extérieur

En tout cas, moi, c’est comme ça que j’ai fait, il y a quelques années, lorsque j’ai créé mon activité. (et comme ça que se sont lancées une bonne partie des entrepreneures « avancées » que j’accompagne aujourd’hui pour réaligner leur activité)

Résultat, au bout de quelques mois : l’impression d’être dans les chaussures de quelqu’un d’autre. A côté de la plaque par rapport à mes besoins.

Il n’y a pas UNE manière d’exercer ton métier (surtout si il est multifacettes ! ^^)

Parce que finalement, si on regarde bien, c’est normal que nous ayons tous des manières d’entreprendre différentes. (Et même qu’elle évolue avec nous !).

En fonction de :

  • notre contexte personnel du moment.
    Si par exemple j’ai des enfants en bas âge, que je veux voir grandir, je ne vais pas forcément vouloir le même rythme que si je suis célibataire.
  • nos besoins économiques.
    Qui ne vont pas être les mêmes si ton objectif est de financer ton projet d’oasis, ou si tu es digital nomade en Inde
  • notre mode de vie.
    Nomade, sédentaire ; en ville, à la campagne… tout ça va avoir un impact sur ton activité. Comme je le dis souvent, le pro et le perso ne sont pas séparés. Ce sont les 2 faces d’une même pièce !
    C’est en déménageant à la campagne, alors que je n’avais pas envie de faire 3h de voiture chaque jour, que j’ai décidé de proposer mes accompagnements en ligne. (l’une de mes meilleures décisions !)

L’exemple de Sophie et Laura

Prenons un exemple. Je te présente Sophie et Laura. Toutes 2 formatrices en intelligence collective, elles ont fait des choix différents pour s’épanouir dans leur activité.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles sont différentes :

  • Sophie s’épanouit en parcourant la France pour proposer chaque semaine des formations et ateliers collectifs en présentiel. En bossant 40h par semaine, avec 4-5 semaines de vacances par an, et en se versant 1 200€ de salaire
  • Laura, également hyper heureuse dans sa vie, travaille 25h par semaine, avec 8-9 semaines de vacances par an. Passionnée par son job, elle a aussi envie d’être présente pour ses enfants, et pour ses assos.
    Elle a choisi de travailler principalement en ligne, en proposant des formations et programmes d’accompagnement pour les créateurs de projets collectifs, en ligne.
    Et elle se verse chaque mois 2 000€ de salaire, qui lui permettent de financer l’école alternative de ses enfants, son futur habitat partagé etc. 😉

Sans compter qu’elles ont chacune une approche différente, sa sensibilité, et des outils différents…

Ce que je veux dire par là, c’est que quand on est naturellement altruiste, empathique, tourné vers les autres (avec une « légère » tendance à se faire passer en dernier ^^) la PREMIÈRE des choses à faire pour poser des bases SAINES à son activité, c’est se tourner vers soi pour se demander « qu’est-ce que je veux, MOI ?« .

La base pour faire ce qui nous passionne durablement.
Sans s’épuiser ni s’oublier.

Et APRES, bien sûr que c’est important, de clarifier les besoins de nos (futurs) clients, c’est même ESSENTIEL.
Mais dans un second temps…
Pour avoir d’abord le temps d’écouter cette petite voix intérieure qui nous indique la direction à suivre pour apporter notre contribution au monde en kiffant. (La fameuse BOUSSOLE INTERIEURE dont je parle si souvent !) 😉

Idem pour s’inspirer de ce que font les collègues. En faisant attention à ne pas vouloir calquer le modèle des autres pour se rassurer, rentrer dans les cases, et là encore, s’éloigner de ce qui te correspond TOI.

Quand te poser ces questions ?
Les 3 moments-clés

Et pour ça, il y a quelques questions à te poser, pour t’aiguiller.
A te poser si tu te lances tout juste.
…Mais aussi si tu as déjà lancé ton activité et que tu sens qu’il y a quelque chose à réaligner :

  • soit parce que tu as structuré ton activité (offres, tarifs, communication, organisation, …) en partant de l’EXTERIEUR, de ce que veulent les autres pour toi, et de ce que font les autres.
  • soit, tout simplement, parce que tu as évolué. Comme nous le faisons tous et toutes. (arrivée d’un enfant, nouvelles envies de sujets à découvrir ou sur lesquels transmettre, déménagement, séparation, maladie, projet de voyage …).
    Et qu’il y a des choses à réaligner dans ton activité (là aussi : offres, tarifs, communication, organisation, …)

Ca te parle ? 😉

Du coup, j’ai sélectionné les 5 questions les plus efficaces à se poser dans ces cas là.
Elles font partie de celles que je pose aux (futures) entrepreneures que j’accompagne, mais aussi que je me pose régulièrement…

Prêt.e ?

entreprendre éthique questions à se poser illustration La forêt qui pousse Liane Langenbach

1- Pourquoi est-ce que je veux entreprendre ?

Toi comme moi, si on a décidé de se lancer dans la grande aventure de l’entrepreneuriat, ce n’est pas pour rien…

Pour se sentir plus LIBRE ?
Libre de travailler avec qui tu veux. (Idéalement avec des personnes avec qui ça matche, non ?), de t’organiser comme tu veux, de te former à ce que tu veux, sans comptes à rendre à qui que ce soit, de prendre les décisions que tu veux….

Pour mettre plus de SENS dans ce que tu fais, au quotidien ?
Et mettre ton énergie dans des projets qui te passionnent vraiment.
Et qui font bouger les lignes en profondeur (pas juste du saupoudrage !) ?

Se lancer dans l’entrepreneuriat, ça peut être une façon hyper efficace de nourrir ses besoins.
(En Communication Non-Violente, on parle de stratégies qui permettent de nourrir ses besoins. CLIQUE ici si tu veux télécharger ta liste des besoins pour clarifier où tu en es)… à condition d’en avoir conscience !

C’est la meilleure chose à faire pour prendre des décisions qui te permettent d’aller… là où tu veux aller ! 😉

Donc, première question : pourquoi est-ce que tu veux entreprendre ?

Quel rythme est écologique pour moi ?

Là aussi, c’est une bonne question à se poser régulièrement. Pour adapter ton organisation en même temps que tu évolues.

Personnellement je n’ai pas envie du même rythme maintenant que lorsque mes enfants étaient tout petits. (Au moment où j’écris, ils ont 6 et 9 ans) ou que lorsque je n’étais pas maman…

Et quand je parle de rythme, c’est à l’échelle de la journée et de la semaine bien sûr :

  • combien d’heures par jour tu veux bosser ?
    La même chose tous les jours ou pas ?
  • combien de jour par semaine ?
    La même chose toutes les semaines ?
  • à quel moment ?
    En journée, le soir, le matin, l’après-midi, le week-end, …
    est-ce que tu veux te réserver des moments OFF (ce que je te recommande fortement, pour ta santé mentale ^^)

Mais aussi à l’échelle du mois et de l’année :

  • est-ce que dans le mois, toutes tes semaines ont le même rythme ? Ou tu en as une plus light pour t’adapter à ton cycle menstruel ?
  • et enfin, à l’échelle de l’année, est-ce que tu as des périodes plus chargées, et d’autres plus light, qui reviennent régulièrement ?
    (si tu veux creuser cette question, dans cet article je parle des périodes rouges/jaune /vertes pour s’organiser de manière vivante, sans s’épuiser)

Ca fait beaucoup de questions en une, n’est-ce pas ? 😉

Et peut-être que tu n’auras pas de réponse à chacune. Et c’est pas grave.
Mais le simple fait de te poser la question va t’amener à observer, dans ton quotidien, ce que tu veux et ce que tu ne veux pas, quand tu y seras confrontée. Fais-moi confiance !

Si ça peut te permettre d’y voir plus clair, je te partage dans les grandes lignes, mon organisation au moment même où je t’écris. (Je reprends l’entonnoir jour > semaine > mois > trimestre > année qui m’aide beaucoup) :

Chaque année

Je prends 8 à 9 semaines de vacances (= mes périodes « vertes » = light) :
-1 à la Toussaint, Février, Pâques,
-1 ou 2 à Noël
-3 ou 4 l’été

et j’ai principalement 3 périodes « rouges » (qui envoient du bois, avec généralement plus d’accueil de nouvelles clientes.)
– en septembre
– fin décembre-début janvier
– en (mai-) juin

J’aime avoir un rythme comme ça, qui est tout sauf linéaire et monotone.
J’aime avoir des périodes qui envoient.
Et d’autres (beaucoup) plus tranquilles, où je décroche complètement de mes mails et de mon PC. (Même si mon cerveau continue toujours de réfléchir à de nouvelles idées, ça, je ne peux pas l’arrêter ^^).
Et puis des périodes au rythme « normal »… C’est juste parfait pour moi qui ait tant besoin de diversité dans mon quotidien pour ne pas m’ennuyer. 😉

Chaque trimestre

Je commence bientôt une nouvelle formation pour pouvoir intégrer les thérapies brèves à mes accompagnements. (si tu veux en savoir plus, on en parle rapidement avec Art-mella dans cette interview ).
Du coup, ces prochains mois, je vais partir en formation une semaine chaque trimestre… 😀

Ensuite, chaque mois

J’ai des semaines différentes. Principalement :
-une semaine dédiée aux séances individuelles pour les femmes que j’accompagne (toutes regroupées la même semaine, toutes les 3 semaines)
– une semaine pour les séances collectives et créations de contenus
– ma semaine de formation, qui va commencer dans quelques jours.

Chaque semaine

En ce moment, mon organisation est plutôt stable, chaque semaine. Calée avec Seb, mon cher et tendre elle nous permet d’avoir du temps avec les enfants, et ensemble. Par exemple :
– le mercredi matin je suis avec mes enfants (Seb prend le relais l’après-midi)
– le week-end, sauf grannnnde exception, c’est réservé pour la famille et les copains
– Les lundis et jeudis matin, je dépose les enfants à l’école (Seb s’en occupe les 2 autres jours)
-Les mardis et vendredis, je termine tôt pour récupérer les enfants après l’école. Et les 2 autres jours je termine plus tard puisque c’est Seb qui s’en occupe
– un soir, minimum, pour mon cours de yoga dans ce lieu incroyable

Une fois tout ça calé, ça fait de la charge mentale et de la logistique en moins… 😉

Voilà à quoi ça peut ressembler de se demander quel rythme on veut. (Et encore, je t’ai fait la version méga super courte ^^)

Je ne sais pas si ça te permet d’y voir plus clair ?
Tu me diras en commentaire ?

Quel est le fil rouge qui relie tes différents centres d’intérêt

Indispensable de te poser cette question si tu t’intéresse à plein de sujets.
Surtout si tu as une insatiable soif d’apprendre (et de transmettre !).
ET que tu as l’impression de t’éparpiller, de ne pas être assez légitime.
Et que tu as peur de ne pas être assez clair.e pour tes clients.

Identifier ton fil rouge va te permettre de communiquer avec clarté, confiance et énergie. Mais aussi d’identifier ta légitimité, et d’assumer de prendre ta juste place ! 😉

Pour ça, je te renvoie directement à cet article que j’ai rédigé à propos du fil rouge notamment !

Crédit photo : Agence DREAM

A qui est-ce que tu proposes tes services ?

Là aussi une question que je ne me suis pas vraiment posée lorsque je me suis lancée.

Enfin si… C’était très clair pour moi que je m’adressais à des personnes engagées dans la transition écologique et citoyenne.
Que je les accompagnais à coopérer de manière plus efficace. (Je me suis lancée comme facilitatrice en intelligence collective ^^)… mais je n’étais pas assez précise sur les besoins de mes clients... parce que je voulais bosser avec tout le monde (enfin, je n’arrivais pas à dire non à certains clients, disons !)

Résultat : ma communication et mes offres ne « sortaient pas des radars ».

Du coups, j’avais du mal à avoir assez de clients pour vivre de mon activité.

Et puis je me dispersais beaucoup.
Et m’épuisais en répondant OUI à toutes les demandes que je recevais. Même celles qui ne me plaisaient pas et me demandaient énormément de temps de préparation, en étant payée au ras des pâquerettes.

Quelques conseils…

Pour répondre plus facilement à cette question, tu peux te demander qui sont les personnes que tu as le plus envie d’aider.
Celles dont la situation t’émeut le plus, t’enthousiasme… bref avec qui tu as des émotions fortes ! Mais aussi celles avec qui ça passe le mieux…

Et quels sont leurs points communs.

Bien sûr, ça veut dire accepter de ne pas travailler avec tout le monde. Et ça, ce n’est pas toujours une étape facile à passer. Mais comme je le dis souvent à mes clientes :

« on est plus de 6 milliards sur cette Terre.
A priori, on ne va pas travailler avec tout le monde… Donc autant choisir de bosser avec les personnes avec qui ça matche. Tout le monde y gagne » :

  • TOI : tu vas gagner en confiance, en énergie. Et tu pourras être pleinement toi-même, sans besoin de porter un masque.
    Tes clients heureux parleront de tes services et te permettront de travailler avec d’autres futurs clients heureux.
    Et tu vas développer une expertise (même en étant multipotentielle, oui ^^). Et pouvoir créer des outils, une approche, pas à pas, sans te disperser.
  • TES CLIENTS : ils vont avoir de super résultats, en bossant avec quelqu’un dont l’approche leur correspond pleinement. (parce qu’il n’y a pas UNE manière de faire !)

Et si tu te dis que tu vas abandonner des personnes qui ont besoin d’aide, dis-toi que tu n’est pas seul.e à pouvoir les aider. C’est ça, aussi la coopération et la complémentarité !
Et qu’elles auront de bien meilleurs retours en travaillant avec des professionnels dont l’approche leur convient, qu’avec quelqu’un qui se contorsionne pour que ça passe. 😉

Combien d’argent tu veux générer avec ton activité ?

Volontairement, je ne dis pas « combien tu veux gagner ». Parce que, bien sûr, on ne va pas se mentir : la première chose qui compte, quand on se lance dans l’entrepreneuriat, c’est « combien je peux me payer à la fin du mois » ! 😉

Mais une fois passé le cap de la « survie », on se rend rapidement compte qu’il y a des investissements qui sont importants.
Pour aider encore plus nos clients.
Continuer à apprendre encore et encore, et plus largement.
Passer un nouveau cap (même si je ne suis pas partisane de la croissance à l’infini).

Donc en voilà une super question à te poser dès aujourd’hui ! 😉

Petits conseils :

  • sois honnête envers toi-même. (Ca va vite de se mentir, à base de « de toute façon, dans mon métier, personne ne peut gagner plus de … ».
    Ca, ça s’appelle une belle croyance limitante. Si tu sors des cases toutes faites, il n’y a AUCUNE raison que tu n’y arrives pas)
  • Au delà de ton salaire, fais les tour des « investissements » que tu aimerais pouvoir faire. Et mets un prix en face :
    – un site Internet ?
    – externaliser certaines tâches pour gagner du temps. Avoir un meilleur rendu ou tout simplement te concentrer sur ce qui te fait kiffer ? (suivi administratif, illustrations, montage de vidéo, …)
    – te former à de nouvelles approches à intégrer à ton cœur de métier ou te former pour entreprendre plus efficacement ?
    – te faire accompagner pour développer une activité qui te correspond, te sécurise et t’épanouit ?

Voilà, on a fait le tour des 5 questions que je te recommande de te poser dès maintenant pour offrir des bases saines à ton activité (et à ta vie, plus largement !)

>> Dis-moi, en commentaire si ces questions te parlent ! <<

Et si tu veux m’aider à faire connaître le message de La forêt qui pousse, n’hésite pas à partager cet article aux (futurs) entrepreneur.e.s que tu connais !
MERCIIIIIIIIIIII par avance ! <3

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